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Qui
n'a jamais posé sa main sur un "pinscreen", petit cadre de clous à
mémoire de forme, très populaire des années 80? Au-delà du souvenir
qu’elle convoque pour tous ceux qui auront un jour joué avec ce petit
objet, l’installation convoque aussi et surtout des souvenirs bien plus
immédiats, des souvenirs collectifs à partager et propose une double «
réflexion » : La première, physique, qui renvoi au visiteur une
nouvelle perception du jardin. Une vision troublée, fantasque,
graphique, changeante, unique… l’important est ici d’amener le
spectateur à réinterroger cet espace, à redécouvrir les formes et les
couleurs qui l’entourent, à s’attarder sur des détails qui, jusque-là,
avaient pu lui échapper. La deuxième, intellectuelle, qui invite chaque
visiteur à laisser son empreinte, à transmettre une émotion. Cette
surface est une page blanche, une invitation... Le mur se met en
mouvement et le jardin nous conte une nouvelle histoire...
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