Revisitant le principe simple du pinscreen de notre enfance, l'installation convoque des souvenirs individuels pour tous ceux qui auront un jour joué avec ce petit objet, mais elle convoque aussi des souvenirs bien plus immédiats, des souvenirs collectifs à partager. Elle conserve à chaque passage, une trace, une image, drôle, pieuse, émouvante, nostalgique ou graphique. À chaque fois et quelle que soit l'image mémorisée, l'imagination du nouveau visiteur qui entre dans la cour est aussitôt mise en ébullition. Il s'interroge, se questionne. Il se souvient et sourit. Il finit par s'approcher, il hésite puis se lance, il actionne un piston, puis deux, il comprend et le précédent souvenir s'efface... La surface redevenue lisse est une page blanche, une invitation ; il devient alors, à son tour, acteur de son propre souvenir... Tout à coup le mur se met en mouvement et nous conte une nouvelle histoire...

SI CES MURS POUVAIENT PARLER /// 2013
FESTIVAL DES ARCHITECTURES VIVES /// MONTPELLIER

PRIX DU PUBLIC